Le Minimalisme
Le terme « minimalisme » a tendance à faire peur. Je ne parle pas ici du minimalisme pur, mais plutôt de l'état d'esprit à adopter dans son intérieur. En tant que passionné de décoration et d’intérieur, j’ai facilement accumulé de nombreux objets et accessoires en tout genre.
À chaque déménagement, je cherchais des mètres carrés en plus pour avoir de la place pour tout ranger.
Mais parmi toutes ces affaires, combien sont réellement utilisées au quotidien ? Combien d’objets avais-je tout bonnement oubliés au fond d’un placard ? Cela s’appelle le superflu.
J’ai pris conscience de tout cela lors d’un voyage en sac à dos, où, pendant plusieurs mois, j’ai dû me contenter du strict nécessaire.
À mon retour, en retrouvant tous mes meubles et mes multiples cartons d’affaires plus ou moins utiles, j’ai ressenti le besoin de faire un tri. Je n’étais plus en accord avec ma vie des mois passés.
On garde facilement des objets qu’on a achetés et qu’on n’utilise plus, sous prétexte qu’ils ne sont pas abîmés. « Il est comme neuf, je ne vais pas le jeter. »
Ce sont toutes ces choses en très bon état qui ne me servent plus et qu’on hésite à jeter.
Mais saviez-vous qu’on peut se débarrasser de ces objets ? Les plus réticents me diront : « Ça prend du temps de les vendre. »
Aujourd’hui, le marché de l’occasion fonctionne très bien, et il est très facile de revendre ces objets. Et si ça ne se vend pas, un don peut souvent faire des heureux.
À l’heure où j’écris ces mots, j’ai besoin d’un lieu de vie épuré pour être libre dans ma tête. C’est comme ce fameux tiroir de la cuisine, qui, rempli de babioles en tout genre et qui déborde, me rajoutait de la charge mentale.
C’est ainsi que j’ai compris l’importance de l’épuration.
J’ai donc commencé un processus de tri. J’ai pu passer d’un appartement de 90 m² à 46 m², puis à 38 m².
Ma vie tient actuellement dans un espace de 38 m², où je ne manque de rien, que ce soit en termes de confort ou d’objets.
Chaque placard, chaque meuble a son utilité, tout en gardant une attention particulière à l’esthétique.
Comment ai-je procédé ?
Dans un premier temps, je me suis attaqué à tous les objets de mes placards, pièce par pièce, en me posant trois questions :
Est-ce que je l’utilise au quotidien ? Si oui, je garde.
Est-ce que je l’utilise dans l’année ? Si oui, je me demande si c’est vraiment utile.
Si je n’ai toujours pas pris de décision, je me pose une troisième question : Est-ce que je peux vivre de manière heureuse sans cet objet ?
Les premières années, je me suis surtout concentré sur le désencombrement de mon intérieur. Et je continue chaque année de faire le tri dans chaque placard, car nos modes de vie évoluent.
Je ne suis pas parfaite, je continue d’acheter des choses que je n’utilise pas forcément ou qui ne m’apportent rien. Et au bout d’un moment, je finis par les revendre.
Le but de tout cela est de libérer de l’espace dans nos intérieurs et, également, de mieux consommer. C’est un point auquel j’aime prêter attention.
Dans le monde de consommation dans lequel nous vivons actuellement, j’aime penser que nous pourrions tous être un peu minimalistes.
AI Website Creator