"Et ce ne fut pas une mince affaire."
Première étape : enlever toute la rouille, et ce n'est pas négligeable.
J'ai utilisé des brosses et des embouts métalliques pour tout poncer. Une fois que toute la peinture écaillée et une partie de la rouille ont été éliminées, j'ai appliqué un destructeur de rouille pour bien éliminer tous les résidus et rendre ma base à peindre la plus saine possible.
Après que le destructeur a bien séché, je repasse un coup de ponçage, et c'est vraiment fou comme le métal réapparaît.
L'idée en ponçant est de rendre la surface la plus lisse possible, sinon vous aurez des traces au moment de peindre.
Une fois ma base propre et dérouillée, on commence la peinture.
Et si vous avez trouvé la première partie longue, la deuxième partie (la peinture) l'est tout autant.
J'ai tout d'abord appliqué une première couche de primaire antirouille blanc. J'ai mis en tout deux couches de cette peinture afin d'être sûre qu'il y ait bien de la peinture partout, étant donné tous les petits recoins...
Le plus long dans cette partie, c'est le temps de séchage : ce sont des peintures d'extérieur pour métaux, donc elles se nettoient uniquement au white-spirit et mettent entre 24 et 48 heures à sécher entre chaque couche. Prévoyez donc que l'atelier peut facilement être mobilisé pendant une semaine.
Une fois mes deux couches de primaire effectuées, j'ai appliqué également deux couches de peinture pour fer gris clair.
Pour un rendu propre, il faut utiliser un petit rouleau en mousse pour tout peindre. Je me suis un peu aidée d'un petit pinceau pour les coins, mais après chaque coup de pinceau, je passais un coup de rouleau pour éviter les traces.
Ce fut long... mais je suis très contente du résultat, et la peinture ne bouge pas.
Seul regret : je suis une adepte du mat à l'origine, mais aucune peinture de cette couleur n'existait en mat. Je pense finir par succomber à un vernis mat pour moderniser l'ensemble.
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